La vie va où?

Publié le par Had

 

Revoilà que mes doigts tapotent allègrement sur un clavier. Au sein d'une actualité très chargée, je prends quelques instants pour moi et me concentre pour un peu sur mon blog - oublié depuis trop longtemps au fin fond de cet espace gigantesque qu'est le web.


Point d'inquiétude quant au titre de ce petit post, je ne suis pas au beau milieu d'une grande remise en question quant au sens de l'existence. A mon âge d'ailleurs, j'ai bien compris qu'on n'y comprenait rien, peut-être même à ce point précis où chaque jour on devrait justement tout remettre en question.


Pour en revenir à ce titre, je l'emprunte sournoisement à un one-woman-show où m'à trainé l'éternelle Gondinette au cours d'un n-iéme mercredi découverte. Suite à une heure trente de spectacle où s'enchainent avec joie ou tendresse les chansons et les réflexions humoristiques sur l'existence, j'ai eu besoin d'un break de quelques jours avant de pouvoir m'exprimer sur ce petit bout de femme qui, sans crier gare, anime la salle et bouleverse les sens.


Michèle GuiGon, pour ne pas la citer, vous emporte loin au Lucernaire... étonnant d'ailleurs de voir dans un si petit bout de femme une telle énergie, une telle joie de vivre et autant de sensibilité, de poésie et d'amour brut. Elle anime son show qui traite de la vie tantôt avec humour ou gravité. Le titre en dit long et elle encore plus. Impossible de sortir de là sans avoir une envie de vivre gonflée à bloc tant l'accent est mis sur des réalités que trop souvent nous avons pour habitube d’oublier. Ce n'est pas un enchainement de sketchs ou de chansons, son spectacle est un dialogue avec le public qui reste médusé. Des coups durs, il y en a et chacun en vit au quotidien. Michèle GuiGon, elle qui en a vécu comme nous mais s’en cache sans doute moins, n'hésite pas à gratter là où parfois ça fait mal. Elle parle de la vie avec la force de ceux qui la respectent plus que tout.

D’un fou rire à une réflexion de fond, on se laisse emporter par ces piques touchantes qu’elle nous envoie allègrement au cœur, on s’égare sans doute parfois dans son imaginaire dans lequelle avec joie elle nous balade tel un Devos en femme et en plus mince. La langue de Molière ? Ce n’est pour elle qu’un support pour porter un vrai dialogue des sens et faire grandir une salle qui, à mesure du spectacle, s’éveille et s’élève vers une approche plus sincère de la vie.


Je ne peux en dire plus hélas, de peur de vous gâcher la joie. Allez, allez au Lucernaire et prenez-en plein les yeux, plein les oreilles et plein la figure de cette joie de vivre qu’elle lance généreuse à tout va.

 

La Vie va Où ?... PROLONGATION
jusqu'au 21 novembre 2009
au Lucernaire Paris à 18h30.

 

Un extrait video : ici

Publié dans Découverte

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article